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Colère des CRS chargés de surveiller la maison des Macron au Touquet

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Les forces de l’ordre ont reçu des consignes pour être plus discrets et notamment pour ne pas exhiber leur arme longue dans la rue. Une décision incompréhensible pour le syndicat de police Alliance.

Depuis le début du mois de juin des CRS surveillent en permanence la maison d’Emmanuel Macron au Touquet, dans le Pas-de-Calais. Cette présence policière s’inscrit dans le cadre de l’état d’urgence et sera mise en place tout au long du quinquennat. Mais la présence de CRS dans le quartier n’est pas du goût de tout le monde.

Plusieurs riverains se sont plaints de la présence des membres de forces de l’ordre armés l’estimant oppressante. En effet, les policiers surveillent la maison même quand le président de la République n’y réside pas. Face à ces plaintes, les CRS ont reçu l’ordre de ne plus porter leurs fusils d’assaut, un HK G36, pendant leur patrouille. Une décision qui provoque la colère de ces derniers. Le syndicat Alliance est d’ailleurs monté au créneau pour dénoncer cette nouvelle consigne. «Il y a beaucoup d’incompréhension. Cette consigne n’a rien à faire ici. Les CRS sont là pour protéger le président de la République dans une période d’état d’urgence et avec un risque élevé», réagit Johan Cavallero, délégué national Alliance.

La sécurité des CRS en question

Du côté de la préfecture, on confirme que le dispositif a bien été modifié ces derniers jours. «Il est régulièrement ajusté pour minimiser le risque d’attaques et également pour garantir la tranquillité des riverains», explique le directeur de cabinet du préfet contacté par Le Figaro. Celui-ci précise également que l’évolution concerne les porteurs d’armes. «Jusqu’à présent, ils étaient ‘pied à terre’. On a demandé que les porteurs d’armes soient assis à l’intérieur du fourgon. Ce nouveau dispositif n’a aucune incidence sur le dispositif de sécurité», argue la préfecture.

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